La célèbre entreprise californienne a lancé la semaine dernière Lively : une nouvelle plateforme du Web 2.0 qui permet aux internautes, à partir d’une adresse mail Google, de créer des avatars éléctroniques et de discuter dans des salles virtuelles appelées Rooms.
Renouveau ou déja-vu ? A première vue, nombre de personnes seraient tentées de dire qu’il s’agirait d’un Second Life à la Google, or il s’avère que ce n’est pas tout à fait le cas.
En effet, l’expérience commence certes par la création d’un avatar à personnaliser, néanmoins, la comparaison s’arrête là. Passé ce stade, il ne s’agit pas de développer une vie virtuelle dans un monde parallèle car Lively se veut être, avant tout, un réseau social en trois dimensions, une expérience communautaire un peu plus vivante qu’à l’accoutumée.
Les avatars disposent d’attitudes préconçues : ils applaudissent, dansent, disent bonjour, s’embrassent, traduisant ainsi les émotions des internautes lors de discussions. Les Rooms, quant à elles, sont des espaces aussi bien publics que privés entièrement personnalisables et constituent des micro-communautés limitées à 20 personnes, ciblées sur des thèmes de discussion bien précis. (Littérature, Sport, Mode…)
Encore en version bêta, Lively reste à développer. En effet, au-delà de la phase de découverte, l’avatar tourne vite en rond puisque « Discuter » s’avère être la seule activité proposée. Impossible de se promener, de jouer ou de travailler dans le monde de Lively, l’internaute peut simplement changer de pièce en passant par le menu principal.
Toutefois au-dela de l’aspect strictement technique, la création de Lively pose de nombreuses interrogations quant à son succès et son utilisation par les marques commerciales. S’interresseront-elles à ce nouveau service? Telle est la question.
L’interêt porté par le National Géographic, qui vient de créer une Room pour y faire la promotion d’une émission de télévision prochainement diffusée, laisse présager une réponse positive.