Les Palaces Parisiens se refont une beauté…

Paris, la plus belle ville du monde s’offre un lifting de luxe. En effet ça bouge du côté des palaces. Les institutions parisiennes ferment leurs portes pour faire peau neuve, comme le Ritz ou le Crillon, tandis que des groupes asiatiques investissent la ville lumière, avec une nouvelle vision de l’hôtellerie du luxe. Après le Shangri La en 2010 puis le Mandarin Oriental en 2011, c’est le groupe Peninsula qui s’apprête à faire découvrir à Paris sa vision du luxe. Peninsula est assez mal connu des français, car le groupe ne compte encore aucune adresse en Europe. Ouvert à Hong Kong en 1928, le premier hôtel Peninsula est devenu rapidement une légende en matière d’hôtellerie en Asie. Shanghai, Beijing, Bangkok, New York, Chicago, Berverly Hills, Tokyo… le groupe compte aujourd’hui 9 hôtels dans le monde. Il ne manquait plus que Paris…et c’est chose faite: dans le bâtiment de l’ancien hôtel Majestic, avenue Kléber à Paris, cette ouverture est très importante car c’est celle de son premier hôtel en Europe. Dans la lignée du Mandarin Oriental, le groupe accorde une grande importance au lien entre modernité et tradition. Une démarche qui éclaire le choix de l’adresse, comme le travail de rénovation et de décoration entrepris. Comme l’explique Robert Cheng, Vice Président Marketing, des Hôtels Peninsula, « Nous redonnons sa gloire d’antan à cet ancien grand hôtel, construit en 1908 ». Dans l’esprit Peninsula, une belle terrasse couverte de verre sera ouverte sur l’avenue Kléber ».« Nous voulons faire un grand hôtel pour le siècle prochain. Derrière les façades historiques, nous avons mis toute la technologie que l’on attend aujourd’hui, y compris quatre niveaux de sous-sol, avec parking, piscine, spa… ». L’esprit des lieux sera préservé, le groupe a confié les travaux à l’architecte français Richard Martinet qui a effectué un travail de recherche pour l’architecture intérieure notamment, qui permet de restaurer certains détails historiques de la décoration. « Après avoir enlevé huit couches de peinture, nous avons découvert que la couleur orignale des mur du hall était le blanc » se réjouit Richard Cheng, visiblement enchanté restituer au lieu son identité. Moulures, boiseries, façades, toitures… « Nous avons cherché en France les meilleurs artisans pour être fidèles à l’esprit d’origine ».

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