Sur les bancs de l’école pour un cours de bonheur.

Paris… le stress, la pollution , le bruit, les heures sup’, les tours de cadran infinis pour trouver une place (smart ou pas smart).. enfin bref ,à Paris comme pour Cendrillon il faut trouver la bonne fée pour régler tous ses soucis. Réfléchissons, réfléchissons.. Une cure de vitamine C ? Non. Des Walt Disney à la chaîne ? Non. Une visite chez notre grand mère qui jure que Vous êtes la plus belle, la plus intelligente, la plus gentille ? Non.. Et puis notre amie Zyva est bien gentille de nous dire qu’a New York il existe une nouvelle thérapie qui consiste à nous libérer de tous nos démons en marchant dans Central Park (Cf Confidences à mon psy), et ici alors ? Moi aussi je veux pouvoir aller au parc monceau me promener avec mon psy et mon chocolat viennois signature caramel..
Mais tout à coup j’entends que le bonheur s’apprend, oui et qu’en plus ,le « bonheur » est devenu une matière à part entière dans plus de 200 universités américaines ( rien que ça !).

Explication : Tal Ben Shahar était un ado à qui tout réussissait, école, sport, physique avantageux, malgré tout ça quelque chose manquait : le bonheur « A 16 ans je me suis rendu compte que le bien être dépendait plus de ressources internes que d’éléments externes, et c’est ce qui m’a poussé à étudier la psychologie positive ». Aujourd’hui il enseigne notamment à Harvard où sa classe est passée de 6 à 800 élèves : une matière particulièrement prisée par les plus brillants étudiants des Etats Unis et de partout dans le monde. Le but de ce cours de bonheur : « recentrer les jeunes sur une vie faite de sens et de valeurs, vraie clé de l’épanouissement ». Alors il est vrai que la question fondamentale se pose : peut-on réellement enseigner le bonheur comme une matière scientifique? D’après ce que je vois oui. Mais ( car il y a toujours un mais) est-elle apprise à juste valeur ? En effet, nous avons tous une notion différente du bonheur, nous sommes tous différents, à ce moment-là, peut-être faudrait-il repartir sur les bases mêmes du  » bonheur  » ? Ici, Tal Ben Shahar nous devance en nous expliquant simplement sa méthode : « une passerelle entre la rigueur académique et le côté ludique des livres de self-help » ou plus clairement des petites choses à faire tous les jours pour nous relaxer, nous détendre et ainsi appréhender toutes les petites difficultés de notre quotidien. Du sport, de la méditation, prendre un quart d’heure pour soit chaque jour..Relax non ?
Alors moi c’est décidé, je lâche le mac, le ipod, les lunettes (quoi que j’en aie besoin pour regarder le tableau) le portable et je trottine gentiment vers ses cours.
A bon entendeur, Salut !

Source : La Figaro 4fev 2008

3 réflexions sur “Sur les bancs de l’école pour un cours de bonheur.”

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